La Chine espère que la session en cours sur les
droits de l'homme au sein de l'ONU pourra encourager les
discussions profondes entre tous les pays sur le
problème des droits de l'homme, mais elle s'oppose
à la politisation de ce sujet, a déclaré
Zhang Qiyue, porte-parole du ministère chinois des
Affaires étrangères.
La session
annuelle de la Commission pour les droits de l'homme de
l'ONU à Genève doit suivre les principes de
l'égalité et du respect mutuel entre tous les pays
pour promouvoir un échange large et approfondi des
opinions sur le problème des droits de l'homme qui
incite un souci commun, a déclaré Zhang lors d'une
conférence de presse tenue jeudi à Beijing.
Un tel mécanisme ou un forum doit
apporter une compréhension mutuelle et un consensus
plus large entre de différents pays, a-t-elle dit.
Zhang a déclaré que des accusations
portées par des pays contre la situation des droits de
l'homme en Chine étaient "totalement sans
fondement" car en fait, les droits de l'homme en Chine
se sont sans cesse améliorés depuis l'application
de la politique d'ouverture et de réforme dans le pays
dans les années 1980.
D'après elle,
la Chine est pour le moment à l'apogée en ce qui
concerne les droits de l'homme dans son histoire, et la
population des minorités nationales au Tibet, au
Xinjiang et dans les autres régions jouit des droits de
l'homme complets et possède une liberté
fondamentale.
La Chine s'oppose à toutes
les actions prises par un pays pour exercer la pression sur
un autre pays via le problème des droits de l'homme, et
la Chine s'oppose aussi à la politisation des droits de
l'homme, a déclaré Zhang.
C'est
seulement au moyen du dialogue et des discussions, que les
différents pays pourront arriver à se comprendre
et à promouvoir les relations bilatérales,
a-t-elle ajouté.
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