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  La région autonome du Tibet
ALLOCUTION DE M. RAIDI---CHEF DE LA DELEGATION ET PRESIDENT DU COMITE PERMANENT DE L’ASSEMBLEE POPULAIRE DE LA REGION AUTONOME DU TIBET DELA REPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE(2002.03.25)
 2004-03-15 17:38

A LA RÉCEPTION ORGANISEE EN SON HONNEUR PAR L’AMBASSADE DE CHINE EN BELGIQUE

Mesdames et Messieurs,

Chers Amis,

A l’avènement d’un nouveau printemps du 21e siècle, la Délégation chinoise de l’Assemblée populaire de la Région autonome du Tibet est venue, sur invitation, rendre visite au Parlement européen et au Royaume de Belgique.

Nous attachons une haute importance à cette visite. Les divers pays européens, dotés de brillantes cultures et de longues histoires, constituent un berceau des civilisations modernes. Certes, l’Europe a vécu la domination religieuse ténébreuse du Moyen Âge. Mais, elle a opéré par la suite une série de transformations sociales, telles que la Renaissance, la Réforme de Martin Luther, la Révolution industrielle anglaise et la Révolution française, qui ont exercé une influence considérable sur le monde entier et contribué à promouvoir le progrès de l’ensemble des civilisations humaines. Au cours du 20e siècle, l’Europe a connu la tragédie historique des deux guerres mondiales. Mais, elle a aussi accompli, en matière de rétablissement et de maintien de la paix mondiale comme dans l’intensification de la coopération régionale et la mise en œuvre de l’intégration économique, des réalisations grandioses qui ont polarisé l’attention internationale et forcé l’admiration générale.

Aujourd’hui, la distance séparant le Tibet du reste du monde se trouve sensiblement réduite grâce à des moyens de transport et de télécommunications rapides et sophistiqués. Deux jours plus tôt, mes collaborateurs et moi, nous étions encore au Tibet, tandis qu’aujourd’hui, nous vous rencontrons dans la belle ville de Bruxelles. Maintenant, le grand honneur nous échoit de vous faire un exposé sur le passé du Tibet et sur son présent en pleine mutation.

Le Tibet, ma région natale, se situe au faîte du monde et porte un nom imagé : « ancêtre de mille monts et source de dix mille cours d’eau ». Avec une altitude moyenne de plus de 4 000 mètres et une superficie de plus de 1,2 millions de kilomètres carrés, il compte quelque 2,62 millions d’habitants, dont 95% sont Tibétains. Né au Tibet, je vis et travaille toujours là. J’ai un amour profond pour ma terre natale et mon ethnie.

Avant le milieu du siècle dernier, le Tibet restait toujours une société de servage féodal sous un régime théocratique. J’ai passé 21 ans sous ce régime et subi moi-même les souffrances infligées aux masses populaires.

Dans la vieille société au Tibet, les gens étaient hiérarchisés en 3 classes, subdivisées en 9 échelons. Les trois catégories de seigneurs (les nobles, les moines de condition supérieure et les dignitaires des autorités gouvernementales), soit moins de 5% de la population du Tibet, possédaient la totalité des terres, prairies, forêts, montagnes et rivières ainsi que le gros du cheptel, tandis que les serfs et esclaves, qui représentaient plus de 95% de la population de cette même région, étaient dépourvus de terres comme d’autres moyens de production, privés de liberté même corporelle, plongés dans l’abîme de la pire misère, aspirant jour et nuit à être traités au plus tôt en êtres humains.

Certains tibétologues et journalistes européens ont relaté nombre de faits sur la situation au Tibet de l’époque. Dans son livre La civilisation tibétaine, M. R. A. Stein, un tibétologue français, écrivait : « Les caractéristiques du régime et de la mentalité dans la société du Tibet ressemblent à bien des égards à celles de l’Europe au Moyen Âge ». Et dans son ouvrage The Unveiling of Lhasa, M. Edmund Candler, un correspondant britannique, disait : « Le régime féodal est appliqué dans cette région, où les lamas se conduisent en maîtres absolus, avec comme leurs esclaves les paysans ».

En 1959, on a procédé à des réformes démocratiques, aboli le régime théocratique de servage féodal et affranchi les serfs, soit un million d’hommes et de femmes. Depuis, des changements fondamentaux se sont produits également dans ma vie. C’est ainsi que j’ai pu aller à l’école et devenir un citoyen travaillant au service de l’Etat.

Entre la Chine et les pays européens, il existe beaucoup de différences pour ce qui est de leurs systèmes sociaux, valeurs, contextes historiques et traditions culturelles. L’Europe a conçu sa notion des droits de l’homme en conformité avec ses traditions et ses réalités. Or, s’agissant du Tibet, nous avons dû réaliser les droits de l’homme, en passant d’abord par l’abolition du régime théocratique de servage féodal, comme l’avait fait l’Europe elle-même. Il nous était absolument impossible de protéger les droits de l’homme, tant que se perpétuait un tel régime.

Le Tibet a une longue histoire. Nos ancêtres, déployant toute leur ingéniosité et toute leur sagesse, y ont créé une civilisation traditionnelle splendide. Mais dans les temps modernes, face à un monde en plein essor, le Tibet a pris du retard. Le processus de modernisation du Tibet s’est déclenché en 1951. Au cours des 5 dernières décennies, le Tibet a enregistré d’énormes succès dans son œuvre de modernisation, grâce aux efforts inlassables de sa population multiethnique.

En 2001, le taux de croissance du PIB de cette région autonome a dépassé la moyenne nationale pour atteindre 12,2%, avec un volume 35,5 fois supérieur à celui de 1951. La population du Tibet, un million d’habitants dans les années 50, s’est élevée à 2,62 millions en 2001. L’espérance de vie a progressé sensiblement, en passant de 35,5 à 67 ans. Parallèlement, le taux de mortalité infantile, 43% en 1950, est descendu à 3,1% en 2001. Dans l’ancienne société tibétaine, 95% des jeunes étaient analphabètes, le taux de scolarisation des enfants étant inférieur à 2%. Aujourd’hui, le taux d’analphabétisme chez les jeunes est au-dessous de 30%, tandis que 87,3% des enfants vont à l’école primaire.

Jadis, le Tibet n’avait même pas une usine moderne au vrai sens du mot. Aujourd’hui, il dispose d’un premier tissu industriel moderne et aux couleurs régionales, qui regroupe une vingtaine de secteurs, comme énergie, industrie légère, textile, construction mécanique, fabrication pharmaceutique, imprimerie et agro-alimentaire. Sans un seul kilomètre de route en 1950, le Tibet en compte actuellement 35 000 kilomètres, chiffre provenant des statistiques de 2001. Auparavant, il n’avait pour moyens de liaison et de transport que des relais de poste, alors qu’aujourd’hui, il dispose de tout un réseau moderne de transport et de communication, constitué principalement de routes, de lignes aériennes et d’un oléoduc, avec le chemin de fer Qinghai-Tibet en pleine construction sur cette région qui est la plus haute du monde. Quant aux télécommunications, les anciens facteurs des relais de poste ont cédé la place à l’actuel système de télécommunications de technologie performante (fibre optique, liaison par satellite, numérique, mobile, autocommutateur…). L’utilisation du téléphone portable est plus répandue à Lhasa que dans n’importe quelle autre moyenne ou grande ville de Chine. Et l’internet s’est établi sur le haut plateau tibétain.

De nos jours, la vie des citadins tibétains se situe d’ores et déjà au niveau moyen du pays. Les paysans et les éleveurs sont pratiquement sortis de la pauvreté. Le gouvernement central, qui les a exonérés de tout impôt, a affecté des fonds à la réalisation de projets d’infrastructure, telles que des installations hydrauliques et des clôtures de pâturage, afin d’améliorer sans cesse leurs conditions de travail. Depuis le début des années 80 est toujours appliquée, vis-à-vis d’eux, la politique suivante : « Libre exploitation des terres mises durablement à la disposition des familles » et « Droits de propriété privée, d’élevage et d’exploitation autonomes des bestiaux durablement attribués aux familles ». Au fur et à mesure que les Tibétains s’enrichissent, beaucoup de produits de consommation moderne, comme le téléviseur et le téléphone, entrent dans les familles ordinaires. Ce n’est plus une nouvelle, si un éleveur, en selle sur sa moto, paît ses troupeaux. Et de plus en plus de familles s’achètent des voitures et tracteurs comme moyens de transport nécessaires.

Les immenses changements historiques au Tibet, je les ai vus de mes propres yeux et je les ai vécus personnellement. Certes, il existe encore un grand écart entre nous et des régions développées. Mais, nous avons réalisé réellement un bond historique au Tibet par rapport à son passé.

Je mesure bien la somme de l’effort fourni pour obtenir de tels résultats au Tibet. Fils de l’ethnie tibétaine, j’ai un amour profond pour ma région natale, mes compatriotes, mon ethnie et ma patrie. En tant que président du Comité permanent de l’Assemblée populaire de la Région autonome du Tibet, organe suprême du pouvoir régional, je dois assumer les responsabilités du développement économique et social de la Région autonome et tenir compte des intérêts des 2,62 millions de Tibétains. J’entends travailler toute la vie durant pour la population tibétaine.

S’agissant du développement et des changements dans la Région, tous les habitants du Tibet, d’une ethnie ou d’une autre, reconnaissent cette réalité essentielle : Le gouvernement central a accordé une très grande attention au Tibet, et les ethnies sœurs à travers la Chine ont apporté une aide et une assistance substantielles à leurs compatriotes tibétains. La sollicitude et la solidarité ainsi exprimées s’expliquent par un fait historique, à savoir que le Tibet fait partie intégrante de la Chine. Elles constituent une illustration tangible des rapports entre les diverses ethnies de la nation chinoise, fondés sur les principes de l’égalité, de l’union et de l’entraide.

Le Tibet appartient à la Chine depuis l’antiquité. La « Stèle de l’Alliance Tang-Tubo », érigée il y a 1 200 ans, se dresse toujours sur l’esplanade du monastère de Jokhang, à Lhasa. Au milieu du 13e siècle, le gouvernement central de Chine fit du Tibet une province chinoise. Il procéda à un recensement de la population locale et établit par la suite 13 « communes de dix mille foyers » (wanhufu) ; par la suite, s’y est instauré un système uni de pouvoirs théocratiques. Depuis lors, le gouvernement central chinois a ses organes administratifs au Tibet, où il nomme ou décharge de leurs fonctions les fonctionnaires locaux et assure l’administration des affaires importantes. Les titres de Dalaï-Lama et de Bainqen Erdeni ainsi que les sceaux officiels représentant leurs pouvoirs sont conférés par le gouvernement central chinois. Le Dalaï-Lama actuellement en exil à l’étranger est né dans la province chinoise du Qinghai. Il a été désigné et intronisé avec l’approbation du gouvernement central de Chine. Bref, le gouvernement central chinois, tout au long des différentes époques, a exercé, d’une manière efficace, sa souveraineté sur le Tibet. L’Accord entre le Gouvernement populaire central et le Gouvernement local du Tibet sur la libération pacifique du Tibet, signé en 1951, témoigne donc de la continuité de l’histoire.

Jusqu’à la fin du 19e siècle, le mot « indépendance » n’existait pas dans le vocabulaire tibétain. Ce n’est qu’après l’invasion de Lhasa par le Royaume-Uni au début du 20e siècle que certains agresseurs au sein du gouvernement britannique en Inde ont commencé à clamer « l’indépendance du Tibet » et à fomenter des activités dans ce sens. La population tibétaine s’y est fermement opposée. Au moment où une guerre civile d’envergure s’est déclarée en Chine, le 13e Dalaï-Lama est demeuré fidèle à sa politique consistant à « ne pas trahir le gouvernement central au profit des étrangers ». Aucun pays du monde n’a reconnu la soi-disant « indépendance du Tibet ».

Le Tibet fait partie intégrante de la Chine. Cela s’inscrit dans la logique du cours de l’histoire. Il s’agit là aussi d’un choix de la population tibétaine, d’une réalité reconnue par toute la communauté internationale. En 1904, en donnant des instructions, Lord Lansdowne, ministre britannique des Affaires étrangères de l’époque, affirmait : “Le Tibet est une province de l’Empire de Chine”. En 1954, dans un discours prononcé devant le Lok Sabha (Chambre basse du Parlement indien), Jawaharlal Nehru, premier ministre indien d’alors, disait : “Moi, je ne sais pas si, au cours des siècles passés, il y a jamais eu un quelconque pays étranger qui aurait nié la souveraineté chinoise sur le Tibet.”

La Chine, ma patrie, est une grande famille formée de 56 ethnies. Le système d’autonomie des régions des minorités ethniques est un système politique fondamental de la Chine. À part les pouvoirs locaux qu’elle exerce au même titre que les autres espaces territoriaux, une collectivité autonome du genre jouit encore du droit de gérer les affaires intérieures de sa région et de son ethnie. Concrètement parlant, la région autonome du Tibet a le droit de :

1. élaborer des règlements d’autonomie et des règlements spécifiques en fonction de ses réalités politique, économique et culturelle ;

2. adopter des politiques spéciales et des mesures souples dans le respect de la Constitution et des autres lois chinoises ;

3. demander l’autorisation d’appliquer les résolutions, décisions, ordres et directives des organes supérieurs de l’Etat en y apportant des modifications ou l’autorisation de cesser de les appliquer, lorsqu’ils ne correspondent pas à la situation réelle du Tibet ;

4. gérer librement ses affaires financières, économiques, culturelles et éducationnelles.

Conformément à la Constitution chinoise et à la Loi sur l’autonomie régionale des minorités ethniques, les fonctions de Président du Comité permanent de l’Assemblée populaire régionale et celles de Président de la Région autonome ont toujours été assumées par des citoyens chinois d’ethnie tibétaine. Et près de 80% des fonctionnaires d’Etat au Tibet sont d’ethnie tibétaine ou d’autres ethnies locales. Depuis 1965, l’Assemblée populaire de la Région autonome du Tibet et son Comité permanent ont édicté et adopté plus de 200 règlements, décisions et résolutions concernant la Région et qui touchent notamment aux domaines politique, économique, culturel et éducationnel.

La Chine assure dans sa politique la liberté de croyance religieuse. À présent, il existe dans cette région plus de 1 700 lieux de culte pour les diverses religions et environ 46 000 bonzes et bonzesses vivant aux monastères, soit 2% de la population régionale. L’Etat protège selon la loi les droits et intérêts légitimes ainsi que les pratiques religieuses régulières des croyants, comme étude, discussion et explication des soutras, aspersion d’eau bénite sur la tête des fidèles, acceptation des préceptes et commandements bouddhiques, communication des points essentiels du Dharma de l’Ecole ésotérique, recueillement et initiation aux rites, récitation des canons bouddhiques, délivrance de l’âme du défunt et prières pour le bonheur et la bénédiction accordées par des bouddhas vivants. Partout au Tibet, le visiteur peut voir des bannières hissées par des adeptes et des monticules de mani aux soutras gravés, côtoyer même des fidèles qui se prosternent front au sol ou tournent des moulins à prières en signe d’hommage et de respect envers les bouddhas.

Le patrimoine culturel tibétain est conservé, protégé et mis en valeur dans un esprit scientifique. La langue tibétaine est privilégiée dans la Région autonome du Tibet. L’apprentissage de la langue tibétaine est un cours principal et obligatoire dans toutes les classes et les écoles au Tibet. Il est demandé aux lycéens d’avoir, à la fin de leurs études secondaires, la capacité acquise de lire et d’écrire aisément en tibétain. Et lors d’une réunion annuelle, l’Organisation internationale de Normalisation (ISO) a adopté le tableau des signes d’écriture tibétaine normalisés en informatique (Information technology-Tibetan coded character set) conçu par nous, au Tibet, de sorte que la langue tibétaine est désormais entrée dans les médias informatiques.

Exploiter et utiliser rationnellement les ressources naturelles tout en protégeant l’environnement écologique, voilà une politique fondamentale de la Chine. À présent, la Région autonome du Tibet compte, dans le cadre de la protection de l’environnement, 3 parcs nationaux et 15 sites régionaux, qui occupent un tiers de la superficie totale de la Région. Cette année, le Tibet s’est mis à réaliser un très vaste projet de protection de l’environnement écologique, jamais entrepris dans son histoire. Avant le milieu de ce siècle, plus de 20 milliards de yuans seront en effet investis pour renforcer, sur tous les plans, l’aménagement des prairies existantes et des réserves forestières, de même que pour mieux protéger la faune et la flore.

Mesdames et Messieurs,

Dans l’histoire plusieurs fois millénaire, la population multiethnique du Tibet, travailleuse, courageuse et pleine de sagesse, a apporté, à la genèse et à l’épanouissement de la nation chinoise de même qu’au progrès des civilisations humaines, une contribution dont elle peut être fière. Au cours du dernier demi-siècle, le Tibet a connu d’immenses transformations. Cependant, le Tibet se trouve confronté encore à de multiples difficultés dans la voie d’une modernisation totale. Nous avons la certitude que grâce à ses efforts inlassables, la population tibétaine saura contribuer davantage à l’œuvre grandiose du renouveau de la nation chinoise et au progrès des civilisations de l’humanité.

Mesdames et Messieurs,

Aujourd’hui, nous avons fait connaissance les uns avec les autres, et nous sommes devenus amis. Ceci dit, Chers Amis, vous êtes les bienvenus au Tibet pour le voir de vos propres yeux, le parcourir et le visiter vous-mêmes. Je vous accueillerai à bras ouverts. Le majestueux Toit du monde vous laissera sûrement un beau souvenir. Je souhaite que notre amitié soit pure et sacrée comme la neige de l’Himalaya, longue et durable comme le fleuve Yarlung Zangbo aux eaux limpides.

Enfin, je forme pour vous tous, Chers Amis, des vœux de bonheur et de bien-être.

 ·  ALLOCUTION DE M. RAIDI---CHEF DE LA DELEGATION ET PRESIDENT DU COMITE PERMANENT DE L’ASSEMBLEE POPULAIRE DE LA REGION AUTONOME DU TIBET DELA REPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE(2002.03.25)  (2004-03-15)
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